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Observations

tems, pour 60 oscillations horisontales, que le tems diminue progressivement avec la latitude.

À Berlin, il faut pour 60 oscillations 316″,5 ; à Paris, il n’en faut que 314 ; à Milan, 295,5 ; à Rome, 281,8, et à Naples, 279,0. Il est donc évident qu’à partir de Berlin, la force horisontale va en augmentant à mesure qu’on s’approche de l’équateur. Un accroissement semblable auroit toujours lieu, quelle que fût la loi de l’intensité de la force en raison de la distance aux pôles ; mais on peut concevoir une loi croissante de l’équateur magnétique aux pôles, telle qu’il y auroit un point intermédiaire où la force horisontale seroit à son maximum. Il est possible que d’après la loi du magnétisme terrestre, que nous ne connoissons pas encore, mais que nous savons croissante de l’équateur aux pôles, il existe un point semblable dont la position, si elle étoit bien connue, seroit utile dans la détermination de cette loi. D’après nos observations, ce point ne pourroit se trouver qu’au-dessous de la latitude de Naples.

Si on réduit les oscillations horisontales à celles qui auroient lieu dans la vraie direction des forces magnétiques, les intensités totales suivent alors une loi différente ; elles vont