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magnétiques.

pu toujours observer en plein air, et quand nous avons été obligés de le faire à couvert, nous avons choisi les appartemens les plus grands, en évitant ceux où nous découvrions quelque masse de fer un peu considérable.

Pour les oscillations horisontales, nous pouvons répondre de leur parfaite exactitude. Nous en avons toujours mesuré le tems avec un chronomètre de M. Berthoud, et d’ailleurs il n’y a rien de plus facile que de les observer. Dans le même endroit, elles présentent toujours le plus grand accord. Si, comparées dans des lieux différens, elles paroissent quelquefois ne pas suivre une loi parfaitement régulière, c’est dans les localités qu’il faut en chercher la cause.

Maintenant que nous avons exposé comment nous avons fait nos observations, ainsi que la manière de les réduire et de les comparer les unes aux autres, nous allons passer, aux résultats qu’elles nous ont présentés.

Un des principaux buts que nous nous étions proposés dans notre voyage, étoit de nous assurer si la haute chaîne des Alpes pouvoit avoir de l’influence sur l’intensité et l’inclinaison des forces magnétiques. Nous l’avons traversée deux fois en deux endroits différens, la première au Mont-Cenis, entre Lyon et Turin ;