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MÉMOIRES DE MADAME DE BOIGNE

pables tentatives. Je vous remercie beaucoup de votre intéressante lettre, et de l’extrait curieux qu’elle contenait ; je regrette que ce soit encore votre projet de venir dimanche, car je ne pourai en profiter ; nous allons passer la matinée à Paris, mais j’espère et je vous demande de m’en dédomager un autre jour. Bonjour, ma chère comtesse, vous connaissez tous mes sentimens pour vous, c’est de tout mon cœur que je vous en renouvelle l’expression ; soyez, je vous en prie, ma bonne interprète auprès de votre excellent père.

L. Adélaïde L. D’Orléans.
Neuilly, 24 juillet 1833.

Ma chère comtesse, nous sommes bienheureux, nous venons de recevoir la délicieuse nouvelle que notre chère Louise est heureusement accouchée ce matin après deux heures de souffrances d’un beau garçon, elle et son enfant sont aussi bien que possible. Je sais combien vous partagerez notre joie ainsi que votre excellent père. Je vous embrasse bien contente.