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de leurs directions, agiront sur le parallélépipède. En considérant ainsi deux à deux ses six faces, on obtiendra toutes les forces qui proviennent de l’action du reste du corps sur cette petite partie ; si l’on désigne par son volume, et que l’on supprime les parties de ces forces qui se détruisent, celles qui subsistent seront :

Celles de la première ligne verticale agiront parallèlement à l’axe de celles de la seconde parallèlement à l’axe des et celles de la troisième parallèlement à l’axe des et toutes seront dirigées dans le sens des coordonnées positives.

Comme ces forces sont proportionnelles au volume il faudra tenir compte des forces données qui agissent sur tous les points du parallélépipède et leur sont comparables. Nous désignerons donc par les composantes de celles-ci, relatives au point respectivement parallèles aux axes des tendantes à augmenter ses coordonnées, et rapportées aux unités de masse et de volume. Nous appellerons la densité du corps au même point  ; les forces données qui agissent sur la masse du parallélépipède seront

en négligeant toujours les quantités d’un ordre supérieur à ce qui permet de considérer comme constantes dans toute l’étendue du petit volume. D’après cela, pour l’équilibre de ce parallélépipède, il faudra qu’on ait ces trois