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où l’on peut voir en gros le rapport de 1 à 2 entre l’oxigène des oxides électro-positif et celui des oxides électro-négatif ; mais il y a cependant quelques divergences. Or ce pyroxène, en petits cristaux d’un vert foncé, reposait sur une roche de grenat rougeâtre, parsemée elle-même de pyroxène blanchâtre ; par conséquent il était à présumer que c’était à ces grenats qu’appartenait l’alumine de l’analyse. En la discutant d’après cette observation, j’ai trouvé que la substance devait renfermer

                    Pyroxène ou
                    mélange de

...
....
....

                     Trémolite
                     Grenat
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J’ignore d’où vient la trémolite ; j’ai été conduit à la chercher ici, en voyant qu’après avoir extrait le grenat, les restes n’étaient pas dans le rapport qui constitue le pyroxène, et que la silice était surabondante, ce qui indiquait un mélange de silicate d’un ordre plus élevé ; dès-lors la trémolite, qui renferme un trisilicate, se présentait naturellement. Il est possible qu’il y ait quelques petits cristaux d’amphibole dans la roche, quoique je n’en aie pas aperçu ; car, dans une analyse même de cette roche, j’en ai également trouvé des traces (voyez le § suivant). Il paraît, en général, que le mélange du pyroxène et de l’amphibole est assez commun, comme on le verra encore dans les analyses suivantes, même sans que les deux substances soient réunies sur le même groupe.