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de telle base, tandis que peut-être on en devrait admettre une autre de même formule, d’une base différente. Mais, quelle que soit la base, on n’en saurait pas moins quelles sont les formules mélangées et quelle est la formule qui domine dans le mélange ; cela suffit pour expliquer les divergences apparentes de l’analyse sous le rapport des proportions définies, et classer convenablement la matière. On n’a besoin d’analyser exactement les matières accompagnantes que dans le cas où leur composition est douteuse, comme, par exemple, lorsqu’il s’agit des matières micacées ; car alors il serait impossible d’établir aucune discussion raisonnable.

Il suit de là qu’on peut très-bien discuter des analyses isolées, pourvu qu’on ait quelques renseignements sur les espèces de substance qui accompagnent celles dont on a l’analyse. C’est ainsi que j’ai pu discuter les analyses suivantes, qui se trouvaient accompagnées de renseignements suffisants, soit parce que les auteurs les ont donnés, soit parce qu’on sait d’une manière générale quelles sont les diverses substances que l’on trouve dans la localité d’où celle qui a été analysée a été tirée.

Applications à quelques analyses de pyroxène.

J’avais fait depuis long-temps, bien avant même d’avoir les idées de discussion auxquelles je suis conduit, l’analyse d’un pyroxène d’ala, qui m’avait fourni

no 17

Silice....... tenant oxigène
Alumine............
Chaux...... ......
Magnésie..... ......
Bioxide de fer..........

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