Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/437

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ils sont soumis au plus grand effort qui puisse : s’exercer contre eux, est donc le seul auquel il convienne de nous arrêter ici.

    (26) La poussée des terres contre les obstacles qu’on leur opposé a été, depuis la fin du dix-septième siècle, l’objet de plusieurs théories et d’expériences nombreuses qu’il est hors de notre sujet de rapporter. Nous nous bornerons à rappeler qu’en faisant abstraction de la cohésion et du frottement qui retiennent les couches de terre les unes aux autres le long des plans inclinés, suivant lesquels elles tendent à glissér, et en supposant la pression horizontale qu’exerce contre le mur de soutènement sur l’unité de longueur le prisme de terre de plus grande poussée
La pesanteur spécifique de ces terres
La pesanteur spécifique de la maçonnerie dont ce mur est construit

Nous aurons d’abord, conformément aux théories de MM. Coulomb et Prony, lorsque la hauteur du mur est

et, pour le moment de cette pression,

En second lieu, si, pour augmenter les chances de stabilité du mur de soutènement, nous négligeons toutes les résistances qu’il oppose à la poussée des terres, autres que celle