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dans son plan de rupture

étant un coefficient constant déduit de l’expérience, l’équation d’équilibre est donc :

d’où l’on tire immédiatement

valeur qui, substituée dans l’expression de la dépense des deux portes, la transforme en celle-ci :

(IV)

(25) Bajoyers et murs de sas. Passons maintenant à la recherche de l’épaisseur moyenne du revêtement du sas et des chambres des portes.

Quand le sas est rempli, la poussée de l’eau contre les revêtements du dedans au dehors de l’écluse contre-balance une partie de la poussée des terres qui agit contre ces mêmes revêtements dans une direction diamétralement opposée : ce cas est le plus favorable ; mais comme on est obligé quelquefois de vider le sas entièrement, ses revêtements, que nous supposerons de maçonnerie, doivent être assimilés à des murs de soutènement destinés à résister à la poussée des terres qui forment le terre-plain de l’écluse. Ce cas, dans lequel