dans le silence du cabinet, quand on a sous les yeux les objets eux-mêmes, ou, à défaut des objets, leur fidèle représentation. Je recommanderai à l’attention du lecteur la planche dans laquelle j’expose l’organisation de l’orme[1]. Mes dessins parleront plus clairement à l’esprit que tout ce que je pourrais dire à l’appui de mon opinion.
Fig. i. Coupe transversale d’une branche de quatre ans, grandeur naturelle.
Fig. 2. Portion de la coupe, fig. i.
Fig. 3. La fig. 2 très-grossie.
a. b. Écorce. – a. c. Enveloppe cellulaire – b. c. Liber ; il offre quatre couches très-distinctes. – c. f. Couche de la première année. – f. e. Couche de la seconde année. – e. d. Couche de la troisième année. – d. b. Couche de la quatrième année. – g. Rayons médullaires : après avoir parcouru le bois, ces rayons traversent les mailles du liber et viennent se perdre dans l’enveloppe cellulaire. – h. Lames cellulaires interposées entre les couches du liber. – m. l. Couche ligneuse de la première année. – l. k. Couche ligneuse de la seconde année. –
- ↑ Cette planche a été gravée par M. F. Bein en 1817. La première épreuve a été déposée à cette époque dans les bureaux de l’Académie des Sciences.
