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pement des prét-ndus parasites n’est pas en rapport avec une époque déterminée de l’année, ni avec un certain âge de l’animal sur lequel on lés trouve mais cela est-il absolument hors de doute en" ont-ils observé dans des unios et des anodontes évidemment jeunes (je ne parle pas de grosseur relative- un peu inférieure ou supérieure), et qui auraient tous les caractères de ce que les conchyliologistes désignent sous le nom de jeunes coquilles ? ils ne le disent pas. Au contraire, n’avons-nous pas vu plus haut que Leuwenhoek annonce positivement que les œufs dans l’ovaire sont tous différents de ce qu’ils seront à la fin du développement qu’ils doivent acquérir dans les branchies, où, ce sont ses expressions, la similitude avec l’état adulte est complète ? Koëlreuter a dit cependant comme M. Jacobson, et noté le fait comme très-singulier, que la forme des embryons est tout-à-fait différente de celle des adultes.

Quant à l’époque de l’année, ne peut- il pas y avoir deux portées dans son cours Et d’ailleurs ne sait-on pas que l’ensemble des circonstances extérieures exerce une grande influence sur le retard ou l’avancement du développement des produits de la génération surtout dans les animaux inférieurs On voit d’ailleurs, d’après les observations de fun de nous, et celle de Koëlreuter, que c’est réellement vers le mois de novembre que les petites coquilles, prétendues parasites des anodontes et des unios, ont acquis tout le développement qu’elles doivent avoir dans les branchies de leur mère.

Quant à l’objection tirée par M. Jacobson de l’énorme quantité de ces prétendus œufs proportionnellement avec ce qu’on trouve d’anodontes et d’unios, elle est, il faut l’avouer,