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Nous n’avons en Europe, dans l’hémisphère boréal, aucune série d’observations faites sur un parallèle aussi voisin de l’équateur ; mais nous pouvons calculer la longueur correspondante du pendule, d’après les observations de New-Yorck et de Barcelone, en leur appliquant les valeurs du coefficient du carré du sinus propres aux intervalles qui les séparent de l’équateur. On obtient ainsi les résultats suivants :


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    Longueur moyenne du pendule sur le parallèle de nord
    Longueur moyenne observée sur le même parallèle au sud de l’équateur
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                                                       Excès de la pesanteur boréale

La différence des deux résultats étant de l’ordre des erreurs que les observations et les réductions comportent, on peut regarder les intensités de la pesanteur sur ces deux parallèles comme sensiblement égales entre elles.

On peut faire un rapprochement analogue, en comparant les observations des capitaines Freycinet et Duperrey aux iles Malouines, avec celles de Londres et de Dunkerque : en effet, on a