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parcourus en sens contraires ou dans le même sens par un courant électrique. La quantité de l’action est la même que si tous les points des aires circonscrites et que l’on suppose contenir des éléments d'une égale densité, s’attiraient ou se repoussaient en raison inverse de la puissance de la distance.

5o Si les dimensions des deux figures, et les distances respectives des points homologues de ces deux circuits, deviennent plus grandes dans un même rapport, leur action mutuelle augmente, quand on suppose l’exposant plus petit que Il reste le même si est égal à et diminue lorsque surpasse

Les trois premières propositions ramènent le calcul de l’action mutuelle des conducteurs à la mesure des aires, et à celle des volumes des solides. La cinquième fournit un moyen de déterminer l’exposant par des expériences faites directement sur des conducteurs ; et ce résultat nous paraît remarquable, parce qu’il se rapporte à l’action des seuls conducteurs voltaïques. Il serait utile de comparer les conséquences de cette observation à celles que l’on avait déja déduites d'expériences d'un autre genre.

Dans la seconde partie de son Mémoire, l’auteur admet que l’exposant a pour valeur Il calcule d'abord l’action mutuelle de deux circuits fermés, dont l’un est un secteur de cercle, et l’autre une demi-circonférence de même rayon que le secteur, jointe au diamètre qui en réunit les deux extrémités. Il passe de là à la description d'un appareil à l’aide duquel on pourra reconnaître si l’action de ces deux conducteurs change avec l’angle du secteur conformément aux résultats du calcul. Il détermine ensuite l’action qu’un cir-