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l’extrémité la plus boréale de l’arc, devient ensuite trop fort quand on le conclut de la partie australe, précisément comme sur le méridien d’Unst et de Formentera ; seulement les valeurs absolues ne sont pas les mêmes, elles sont en général plus faibles. Ces résultats uniquement déduits des observations semblent prouver avec évidence que, sur le continent d’Europe, les intensités de la pesanteur s’écartent très-fortement des lois de l’ellipticité.

Pour compléter ces épreuves, il faudrait les prolonger jusqu’à l’équateur ; mais les observations manquent pour cet objet sur le dernier méridien que nous venons de considérer. Nous sommes plus heureux pour celui d’Unst. Très-près de son point d’intersection avec l’équateur, nous trouvons Saint-Thomas où le pendule a été observé par le capitaine Sabine. Si l’on compare la longueur absolue qui en résulte avec la mesure de Formentera, ce qui comprend un intervalle de degrés, on trouve les résultats suivants :

Ici le coefficient du carré du sinus se relève de manière à se rapprocher des valeurs que les latitudes plus boréales lui donnent.