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lient avec ceux du capitaine Sabine, au moyen du pendule absolu observé à Londres par le capitaine Kater, pendule qui s’est trouvé identiquement conforme avec le nôtre à Unst, à Leith et à Paris. Nous avons ainsi quatre longueurs absolues du pendule, réparties sur un même arc méridien de 1/2 de longueur[1]. En calculant le coefficient du carré du sinus par les trois intervalles successifs que ces stations embrassent, on trouve les résultats suivants :

Ici la marche générale des résultats est la même que sur le méridien de Formentera et d’Unst. Le coefficient du carré du sinus s’affaiblit à mesure que la latitude diminue. Le pendule équatorial, donné d’abord beaucoup trop faible par

  1. Les longueurs tirées des expériences du capitaine Sabine sont ici réduites au niveau de la mer, comme les nôtres, d’après la simple proportion du carré de la distance au centre de la terre. Cela les rend un peu différentes de celles qu’il a obtenues avec un autre mode de réduction plus arbitraire : nous avons agi ainsi pour toutes celles de ses expériences que nous avons employées.