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gueurs absolues du pendule aux latitudes intermédiaires comprises dans leurs intervalles. En l’appliquant ainsi à la recherche des longueurs du pendule, sur les parallèles de Clermont, Figeac et Barcelone, on trouve les résultats suivants :

Les écarts exprimés dans la dernière colonne sont dans les limites d’erreurs que les observations embrassent, même sans y faire intervenir les effets possibles des circonstances locales. Un pareil accord entre des résultats déduits d’éléments tout-à-fait indépendants les uns des autres, puisque le pendule de Paris n’était entré pour rien dans nos premiers calculs, semble mettre individuellement les résultats hors de doute, et achève par conséquent de donner une entière certitude aux conséquences numériques déduites plus haut de leurs rapports

Nous pouvons répéter les mêmes épreuves sur un autre méridien également situé en Europe, en réunissant les observations faites par le capitaine Sabine, au Spitzberg et à Drontheim en Norwége, avec les expériences que nous avons faites nous-mêmes à Padoue et à Lipari. Nos résultats se