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Le coefficient de la proportion reste à peu près le même dans les trois premiers intervalles, c’est-à-dire depuis Unst jusqu’au parallèle moyen de Clermont et de Figeac[1]. Depuis ce parallèle jusqu’à Barcelone, il commence à décroître d’une manière fort sensible ; et il décroît plus encore dans le dernier intervalle, de Barcelone à Formentera. Cette progression d’affaiblissement est tellement marquée, qu’il faudrait supposer dans les observations des erreurs de 8 et 9 centièmes de millimètre, pour pouvoir conserver au coefficient du carré du sinus la valeur qu’il a dans les intervalles plus voisins du nord. Or c’est ce qu’il paraît impossible d’admettre, avec l’habitude que l’on a aujourd’hui de ces sortes d’expériences, et d’après l’accord des résultats partiels donnés par les deux boules dans les deux dernières stations. Les lon-

  1. Cette régularité, d’accord avec celle du pendule équatorial dans les trois premiers intervalles, semble montrer que la correction de hauteur à Clermont et à Figeac, quoique assez considérable, n’apporte dans les résultats de ces stations aucune anomalie sensible, et paraît en conséquence devoir peu différer de la vérité