résistance relative des mortiers bitumineux qu’ils forment varie entre des limites qui peuvent être représentées par les nombres 500 et 400.
Les mortiers les plus résistants, par exemple, sont ceux qui contiennent seize parties en poids de goudron et trente-six parties de briques ou de tuiles réduites en poussière ; tandis que celui qui présente la moindre résistance, est composé de seize parties de goudron et vingt-deux parties de cendre de bois.
On trouve dans le mémoire de M. Vicat la méthode et la concision que l’on a déjà remarquées dans ses ouvrages. L’Académie, adoptant l’avis de sa commission, a jugé le travail de M. Vicat digne d’encouragement, comme très-propre à donner, dans certaines circonstances, plus de solidité aux constructions hydrauliques.
Sur la proposition de ses commissaires, MM. Fresnel rapporteur, et Molard, l’Académie a approuvé un procédé proposé par M. Thilorier, et qui a pour objet de donner la forme parabolique ou elliptique à des miroirs métalliques. Une plaque d’acier présentant un tranchant parabolique, est maintenue dans une situation fixe, et disposée de manière que son axe coïncide parfaitement avec l’axe de rotation du tour qui porte le miroir, et le fait tourner autour de ce couteau. La commission a reconnu qu’au moyen de ce procédé, et de quelques précautions indiquées dans le rapport, on obtiendrait des reflecteurs paraboliques ou elliptiques beaucoup plus exacts que ceux qui ont été faits jusqu’à présent.
M. le baron Damoiseau, dont nous avons cité les travaux
