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partie physique.

tal antérieur est le cornet supérieur, ou ce qu’il regarde comme ne faisant qu’un avec lui, l’os planum : opinion que M. Oken avait déjà soutenue. Comme l’os nommé jusqu’à présent occipital supérieur ne descend pas jusqu’au bord du trou occipital, M. Geoffroy ne croit point qu’il mérite ce nom. Il pense que les occipitaux latéraux, quoiqu’ils ne soient chacun que d’une pièce, même dans les plus jeunes crocodiles, contiennent cependant chacun une moitié du véritable occipital supérieur qui s’y est soudée de très-bonne heure, et que cette moitié s’est atrophiée ; ce qui, joint à la nécessité de retrouver l’aile d’ingrassias qui avait paru manquer dans le crocodile, le conduit à une proposition qu’il qualifie d’inattendue : savoir, que cet ancien occipital supérieur se forme de la réunion des deux rochers qui seraient montés sur le crâne, et se seraient soudés ainsi en un seul os impair qu’il nomme rupeal. En effet, pour retrouver sur les côtés du crâne les deux ailes du sphénoïde, il est obligé de donner le nom de petite aile à l’os que M. Cuvier regarde comme analogue de la grande, et celui de grande aile à celui que M. Cuvier prend pour le rocher, attendu sa position et la part essentielle qu’il a au revêtement du labyrinthe.

L’auteur s’est vu obligé de revenir, dans un mémoire particulier, sur un os qui s’est trouvé offrir une nouvelle difficulté. C’est celui qui se rend de l’apophyse ptérigoïde au maxillaire, et que plusieurs anatomistes, et M. Geoffroy lui-même dans son dernier travail général, où il le nomme adgustal, considéraient encore comme répondant à l’apophyse ptérygoïde externe. M. Cuvier, ne trouvant pas cette apophyse détachée dans le fétus des mammifères, a cru devoir renoncer à cette détermination, et regarde l’os en question comme