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partie physique.

sans vertèbres, dont il s’était moins occupé jusque-là. Il a présenté à l’Académie comme premier produit de son entrée dans ce nouveau champ, un tableau de distribution de la classe des mollusques, fondé sur les observations anatomiques les plus récentes, et sur les rapports qu’il croit pouvoir en déduire.

Il met d’un côté les genres où il se fait un accouplement, et de l’autre ceux qui se fécondent par eux-mêmes. Dans la première de ces grandes divisions, la forme et la position des organes du mouvement servent de motif au second degré de la subdivision ; puis viennent la séparation des sexes ou leur réunion sur le même individu ; puis la nature et la position des organes de la respiration. Dans la seconde grande division, c’est la présence ou l’absence d’une tête apparente qui donne les premières branches de subdivision ; ensuite la forme de la coquille. Tous les genres et sous-genres connus sont répartis d’après cette méthode, en commençant par les gastéropodes de M. Cuvier, passant à ses ptéropodes, puis à ses gastéropodes nus, à ses pulmonés, à ses pectinibranches, etc., et finissant par ses acéphales. Mais en déplaçant plus ou moins les limites de chaque groupe, M. Latreille a imposé à ses familles des noms nouveaux et relatifs aux caractères sur lesquels il les détermine.

La nature de cette analyse ne nous permet point d’entrer dans ce détail, sur lequel les naturalistes pourront consulter l’ouvrage lui même. Il est imprimé dans les Annales des Sciences naturelles, ce Recueil nouveau ; fruit des travaux de quelques jeunes naturalistes pleins de zèle pour les sciences, que nous avons déjà annoncé l’année dernière, et qui continue de paraître avec le même succès et la même richesse en observations intéressantes.