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XXIX
ÉLOGE DES DONATEURS DE L’ACADÉMIE.

qui aura rendu à la. Science et aux savants les plus grands services par l’ingéniosité de ses inventions, par la rigoureuse perfection de tous les instruments sortant de ses ateliers, etc.

En 1855, M. le baron de Trémont, ancien préfet, qui a été bienfaiteur également des Facultés, a légué à l’Académie 1000fr de rente pour aider dans ses travaux tout savant, ingénieur, artiste ou mécanicien, auquel une assistance sera nécessaire pour atteindre un but utile et glorieux pour la France. Toute latitude est laissée à l’Académie pour la durée de cette aide.

En 1906, M. Irénée Longchampt, rentier à Pontarlier (Doubs), a laissé à l’Académie 4000fr de rente pour la fondation d’un prix annuel visant à la fois les maladies de l’homme, des animaux et des plantes, au point de vue spécial de l’introduction des substances minérales en excès comme cause de ces maladies.

Enfin, en 1908, M. Argut (Louis-Pierre-Jules) a légué, conjointement à l’Académie des Sciences et à l’Académie de Médecine, une somme de 40000fr, que les deux Compagnies se sont partagée par parties égales, dans le but de créer un prix destiné à récompenser le savant « qui aura fait une découverte guérissant une maladie ne pouvant jusqu’alors être traitée que par la chirurgie et agrandissant ainsi le domaine de la médecine ».


XIV.


Parmi toutes ces fondations, nous devons une mention spéciale à celle de M. Victor-Eugène Leconte, rentier, qui, en instituant, par ses testaments, dont le dernier remonte à 1887, l’Académie sa légataire universelle, lui a permis de fonder un prix triennal, ne pouvant être divisé et destiné à récompenser, soit les auteurs de découvertes nouvelles et capitales en Mathématiques, Physique, Chimie, Histoire natu-