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XXVII
ÉLOGE DES DONATEURS DE L’ACADÉMIE.

aussi bienfaiteur de la Chambre des Notaires et fondateur d’une chaire de Notariat.

En 1859, M. Jean-Baptiste Plumey, propriétaire, lègue à l’Académie 25 actions de la Banque de France, pour les revenus être attribués au perfectionnement des machines à vapeur, ou à toute autre invention qui, au jugement de l’Académie, aura le plus contribué aux progrès de la navigation à vapeur.

En 1867, M. F.-J. de la Fons Mélicocq, propriétaire à Raismes, laisse 300fr de rente pour la fondation d’un prix triennal, destiné au meilleur Ouvrage de Botanique sur le Nord de la France.

En 1869, M. Jean-Louis Gegner, employé au Ministère des Finances, lègue une rente de 400fr, destinée à soutenir un savant pauvre qui se sera signalé par des travaux sérieux et qui, dès lors, pourra continuer plus fructueusement ses recherches en faveur du progrès des sciences positives.

En 1874, M. Abraham-Richard Dusgate fonde un prix quinquennal de 2500fr destiné à l’auteur du meilleur Ouvrage sur les signes diagnostics de la mort et sur le moyen de prévenir les inhumations précipitées.

En 1875, M. Petit d’Ormoy, propriétaire à Marolles en Hurepoix, institue l’Académie sa légataire universelle ; et les revenus provenant de cette succession permettent à l’Académie de créer deux prix biennaux de 10000fr, destinés respectivement à récompenser les travaux de Mathématiques, pures et d’Histoire naturelle, trop négligés par les donateurs.

En 1895, M. Jean-Charles-François Fresgot, receveur de rentes, institue l’Académie des. Sciences sa légataire universelle, sans lui imposer aucune condition.

En 1891, M. Charles-François-Emile Hébert lègue à l’Académie des Sciences une rente de 1000fr, pour récompenser l’auteur du meilleur Traité ou de la plus utile découverte relative à la vulgarisation et à l’emploi pratique de l’électricité.