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partie mathématique.

réduire à un mètre la distance du mur d’enceinte au mur mitoyen, à un mètre l’épaisseur du mur d’enceinte, et à un mètre la distance de ce mur à la chaudière.

» Pour les machines les moins fortes, on peut prendre de moindres précautions, soit en diminuant l’épaisseur du mur d’enceinte, soit même en le supprimant tout-à-fait. Mais il n’appartient qu’à des praticiens éclairés, également familiers avec la connaissance de la résistance de la maçonnerie et celle de la force des chaudières à vapeur, de donner un devis qui proportionne les précautions au danger.

» Enfin on croit devoir reproduire ici des observations sur la publicité, analogues à celles que l’Académie a adoptées dans la question de la stabilité des voitures.

» Si l’autorité publique fait tenir un état exact de tous les accidens arrivés aux machines à vapeur de chaque espèce, et publie cet état, en faisant mention des effets produits et des causes, du nom des manufactures où les accidens sont arrivés, du nom du fabricant de la machine, on aura pris, le plus efficace de tous les moyens pour rendre rares les malheurs qui peuvent résulter de l’emploi des machines à vapeur à simple, à moyenne et à haute pression. »


Une commission formée de MM. Girard etAmpère avait été chargée de rendre compte de quelques expériences faites en Suède par M. Lagerhjelm, sur l’écoulement de l’air atmosphérique par des orifices pratiqués en mince paroi, et sur l’aspiration qui a lieu à la paroi d’un tuyau court contenant de l’air qui s’écoule sous des pressions déterminées. M. Girard a fait, au nom de cette commission, le rapport dont nous allons donner l’extrait.

Les expériences qui font l’objet du travail de M. Lagerhjelm ont été communiquées à l’Académie par M. Olivier, ancien élève de l’École polytechnique, résidant en Suède. Leur