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Dans les plus hautes marées syzigies ou quadratures des équinoxes ou des solstices, les cosinus de cette expression sont à-peu-près égaux à Je suppose que soit le temps de la plus haute marée syzigie équinoxiale, et que soit le temps de la plus haute marée du jour suivant, en sorte que soit le retard journalier de la marée syzigie équinoxiale. La différentielle de la fonction prise par rapport au temps étant nulle au moment de la haute mer ; si l’on différencie cette fonction, en y faisant d’abord et ensuite si l’on observe ensuite que étant la circonférence dont le rayon est l’unité, on aura, par l’ensemble des marées,

et étant ce que nous avons désigné par ces lettres dans le no 8, et se rapportant à l’ensemble des marées syzigies équinoxiales. Nous avons donné dans le no 9, le moyen de les obtenir numériquement. Pour réduire plus facilement en nombres la formule précédente, je lui donne cette forme très-approchée,