En comparant cette formule avec celle du chloral, on voit qu’elle se représente par trois atomes de chloral qui auraient perdu deux atomes de chlore et gagné un atome d’eau.
Si nous revenons maintenant sur l’ensemble des résultats qui précèdent, nous voyons qu’il est facile de représenter non seulement toutes les réactions qui s’y trouvent examinées, mais encore beaucoup d’autres qui, au premier abord, n’en paraissent pas rapprochées.
Quand on soumet l’alcool à l’action du chlore, en épuisant l’action de ce gaz, on voit que l’alcool conserve son carbone intact, son oxygène tout entier, et qu’il perd dix atomes d’hydrogène sur douze, en gagnant six atomes de chlore. La réaction exige :
4 volumes alcool = | 4 vol. hydrog. carb. = C8H8 |
4 vol. vapeur d’eau = H4O2, |
et elle fournit :
2 vol. d’acide hydrochlorique = |
C10H10 |
4 vol. de chloral = |
C8O2H2Ch6 |
Ainsi, en définitive, chaque volume d’alcool donne un volume de chloral.
En étudiant attentivement ces résultats, on voit en outre que les dix volumes d’hydrogène, enlevés à l’alcool, ont été remplacés par six volumes de chlore seulement. Or, je savais, par des expériences relatives à l’action du chlore sur l’essence de térébenthine, que chaque volume d’hydrogène enlevé était