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ments de végétaux confervoïdes, au nombre desquels j’ai reconnu un tronçon de Lemanea[1] ; des tubes chiffonnés de conferves, des cristaux lamelleux transparents, les mis rhomboëdriques, les autres parallélogrammiques, et quelques-uns d’une forme hexagonale ; des grains de sable de diverses grosseurs.

L’analyse microscopique que je viens de faire, démontre que la matière reçue nouvellement de Barèges ne peut être considérée comme étant la Barégine pure de M. Longchamp. C’est, comme on l’a vu, un mélange, une sorte de magma composé de choses fort diverses, appartenant aux trois règnes ; mais dans lequel mélange se trouve une portion assez forte de matière mucilagineuse semblable à celle que M. Longchamp a nommée de la Barégine.




  1. Nodularia fluvatilis, Lyngb. Tent. Hydroph., t. XXIX, p. 99, fig. A. Lemanea corallina, Bory. Dict. des Sciences nat., Atl., t. II, pl. 29, fig. 2.