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point sur trois plans parallèles à ceux des On a entre elles les égalités

qui les réduisent à six quantités distinctes, dont chacune est de la forme :


ainsi que je l’ai fait voir dans un autre Mémoire : sont des coefficients qui dépendent de la constitution du corps autour du point laquelle peut n’être pas la même en tous sens, et peut aussi varier d’un point à un autre. Il en résulte qu’indépendamment de la densité les équations (1) renferment trente-six quantités dépendantes de la nature du milieu que l’on considère, qui ne peuvent être réduites à un moindre nombre qu’en faisant des hypothèses particulières sur la disposition respective des molécules et sur les lois de leurs actions mutuelles. Dans le cas d’un corps homogène et partout à la même température, ces quantités et la densité du corps sont constantes ou indépendantes de Si, en outre, il s’agit d’un corps non-cristallisé, dont la constitution et l’élasticité soient les mêmes en tous sens autour de chaque point, ces constantes se réduiront à une seule qui dépendra de la matière du corps et de sa température. Cette quantité sera négative. En la désignant par prenant la densité naturelle du corps pour unité, et négligeant la dilation dans les premiers membres des équations (1), en sorte qu’on ait aussi ces équations se changeront en celles-ci :