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une certaine fonction de la différence de ces températures.

Si donc on appelle l’alongement de la conduite par mètre, et par degré de température de l’eau tel qu’on l’a observé ; la différence de cette température à celle de l’air au moment de l’observation ; enfin si l’on appelle l’alongement par mètre dû à l’augmentation réelle de température du tuyau telle que la produisent par leurs actions combinées, les sources de chaleur auxquelles ses deux surfaces sont exposées, on pourra toujours supposer :

Les quantités etc. étant des coefficients à déterminer par l’expérience. On y parviendra aisément en substituant pour et leurs valeurs numériques correspondantes à autant d’observations, plus une que l’on voudra déterminer de coefficients etc.

Or, pour les onze premières séries du tableau I, nous avons trouvé

Quant à la valeur de elle doit être représentée par la différence de la température de l’eau dans la conduite à la température de l’air de la galerie pendant ces 11 premières séries d’expériences.

Nous obtiendrons par approximation cette différence moyenne en divisant par le nombre de séries d’expériences, la somme des différences de température de l’eau et de l’air observées pendant leur durée.

La somme de ces différences par conséquent la différence moyenne cherchée on a, par conséquent, pour les 11 premières séries cette équation :