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Sur la conduite no 1, de
Sur la conduite no 2, de
Sur la conduite no 3, de

On ne remarque qu’une légère différence entre ces alongements, et ceux que nous avons déduits précédemment des observations faites aux températures les plus distantes.

On voit aussi que, dans les deux modes d’évaluations de ces alongements, les conduites nos 2 et 3, se sont moins dilatées que la conduite no 1.

Ces faits confirment ceux que nous avions déjà observés au commencement de 1812 ; ils s’expliquent par la plus grande mobilité de la conduite no 1, elle peut, en effet, se contracter ou s’étendre facilement en faisant rouler les petits cylindres de fonte qui la supportent, tandis que les conduites nos 2 et 3 éprouvent d’autant plus de résistance à glisser sur leurs appuis que les obstacles qui naissent de leur compressibilité, des aspérités de leur surface et de leur élasticité sont plus nombreux et plus intenses.

Recherche de la loi de dilatabilité de la fonte de fer d’après les tableaux d’expériences précédentes.

L’alongement des conduites s’opère-t-il uniformêment de degré en degré à partir de zéro jusqu’à degrés du thermomètre de Reaumur, limites de température entre lesquelles nous l’avons observé ? Pour résoudre cette question, il suffira de comparer l’alongement qui s’est opéré dans l’intervalle thermométrique d’un certain nombre de degrés de température inférieurs, à l’alongement qui s’est opéré dans l’inter-