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L’alongement par degré a donc été de ${\frac {110^{\text{mil.}}{,}12}{16{,}895}}=6^{\text{mil.}}{,}518.$

Par mètre et par degré c’est un alongement de ${\frac {0^{\text{m}}{,}006518}{578}}=$ $0^{\text{m}}{,}00001127$ et par degré du thermomètre centigrade $0^{\text{m}}{,}00000902.$

Comparaison des résultats obtenus sur la dilatation des trois conduites qui ont été soumises à l’expérience.

En comparant entre eux les indices des compensateurs correspondants aux températures les plus basses et les plus élevées, c’est-à-dire les plus distantes entre elles, nous avons obtenu pour l’alongement par mètre, et par degré du thermomètre centésimal, savoir :

Sur la conduite n^o 1, de $0^{\text{m}}{,}00000942;$
Sur la conduite n^o 2, de $0\ \ {,}00000825;$
Sur la conduite n^o 3, de $0\ \ {,}00000902.$

Nous allons maintenant déduire cet alongement de la comparaison des températures, correspondantes aux indices des compensateurs qui laissent entre eux le plus grand intervalle.

Le 23 janvier 1815, le thermomètre de Réaumur marquant $0^{\text{ds}}{,}75,$ les compensateurs de la conduite n^o 1 indiquaient $1263$ millimètres.

Ils marquaient $1145^{\text{mil.}},75,$ le 24 août 1812, la température étant à $17^{\text{ds}},33\,;$ c’est par conséquent pour un intervalle de $17^{\text{ds}}{,}33-0^{\text{ds}}{,}75$ $=16^{\text{ds}}{,}58$ un alongement de $1263^{\text{mil.}}-1145^{\text{mil.}}=117^{\text{mil.}}{,}25,$ ou par degré de ${\frac {0^{\text{m}}{,}011725}{16{,}58}}=0^{\text{m}}{,}0070717.$ L’alongement par mètre et par degré de Réaumur est donc