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d’un accident dont il serait cause. Cette probabilité diminuera beaucoup si, comme on le fait ordinairement, on donne peu de largeur aux bords de l’orifice et au disque. Il suffit d’ailleurs que l’on puisse concevoir la possibilité d’un accident de ce genre, pour que l’on doive chercher à l’éviter, au moyen de la précaution qui vient d’être indiquée, ou même en employant des soupapes de sûreté disposées d’une autre manière.

Les conclusions qui ont été adoptées par l’Académie sont, que le Mémoire est très-digne d’intéresser les physiciens, soit par la nouveauté des phénomènes qui y sont décrits, soit par les notions que l’auteur s’en était formées, soit enfin par les avantages que les arts peuvent recueillir de la connaissance de ces phénomènes, et qu’il doit être approuvé et imprimé dans le recueil des savants étrangers.

Rapport sur un essai de géographie méthodique et comparative,
présenté par M. Denaix.

M. Denaix, ancien élève de l’École polytechnique et chef de bataillon au corps d’état-major, ayant présenté à l’Académie un ouvrage manuscrit intitulé : Essai de géographie méthodique et comparative, M. le comte Andréossy et M. Lacroix, rapporteur, ont rendu compte à l’Académie de cet important ouvrage de M. Denaix, Ce rapport contient des vues très-remarquables sur les principes fondamentaux de la géographie, et rappelle un mémoire précédent de M. Girard, sur les moyens d’obtenir des nivellements multipliés dont l’administration publique et la géographie naturelle retireraient les plus grands avantages.