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duite, était à degré et celle de l’air de la galerie à degrés au-dessus de zéro.

Lors de la seconde observation, la température de l’eau était à degrés 3/4, et celle de la galerie à degrés.

En prenant pour la température réelle de la conduite la moyenne arithmétique, entre la température de l’eau qu’elle contient et celle de l’air dont elle est environnée, on trouve que cette température réelle était le 13 janvier de degrés, et le 24 février de degrés 7/8, ainsi la différence entre les températures correspondantes aux observations comparées, était de degrés 7/8.

Le 13 janvier, les distances mesurées sur les cinq compensateurs de la conduite no 1, donnaient en somme millimètres.

Le 24 février, la somme de ces distances était de millimètres ; ainsi par une élévation de température de degrés du thermomètre de Réaumur, la conduite no 1 s’était allongée de millimètres, ce qui équivaut à millimètres 26/100 d’allongement par degré de température.

La longueur de nos conduites étant de mètres, on voit que l’alongement du no 1 par degré de Réaumur et par mètre serait de ou par degré centésimal de

La conduite no 2, destinée à porter les eaux du bassin de la Villette à la fontaine monumentale de l’École de médecine, n’était remplie d’eau que dans sa partie supérieure sur 210 mètres de développement ; elle était vide sur le reste de sa longueur. Par l’effet de cette circonstance, les observations dont elle a été l’objet ne sont point comparables à celles qui ont été faites sur les trois autres conduites, ainsi nous les passerons sous silence.