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effets bien plus prompts sur la conduite no 1, qui était supportée par de petits rouleaux de fonte que sur les trois autres conduites nos 2, 3 et 4, que soutenaient immédiatement leurs appuis de pierre de taille, ou des cales intermédiaires plus ou moins compressibles de bois de chêne.

2o Que moins les températures différaient entre elles d’une observation à l’autre, plus les effets de la dilatation et de la condensation des conduites s’éloignaient d’être exactement proportionnels à ces différences de température ; ce qui semble provenir, de ce que le défaut d’homogénéité du métal, et les courants d’air extérieur qui s’introduisent accidentellement dans la galerie, et, en général, les causes diverses capables d’exercer quelque légère influence que ce soit sur les variations de température d’une conduite en fonte, exercent cette influence d’une manière plus sensible dans un petit intervalle de l’échelle thermométrique que dans un intervalle plus grand.

Je concluais de ces remarques que les résultats des observations devaient être d’autant plus certains, 1o que ces observations seraient faites dans un état de température stationnaire depuis un temps plus long, parce qu’alors la température de la conduite aurait pu s’établir par suite de toutes les circonstances capables de la modifier ; 2o que la comparaison de plusieurs observations faites à des températures différentes, servirait à déterminer la dilatabilité du métal avec d’autant plus de certitude que ces températures seraient plus éloignées l’’une de l’autre.

D’après ces considérations, je choisis pour en comparer les résultats les observations faites le 13 janvier 1812 et le 24 février suivant.

Lors de la première, la température de l’eau dans la con-