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tenait autrefois la foire de ce nom, est construite entre les deux chaussées du faubourg Saint-Denis et du faubourg Saint-Martin à peu près à égale distance de chacune d’elles, elle a trois mètres de largeur, et mètres de pente depuis son origine jusqu’à la rue Neuve-Saint-Jean, où elle se termine. Voyez la planche fig. ire.

On a placé dans cette galerie quatre conduites en fonte de fer de centim. de diamètre intérieur ; elles sont posées parallèlement entre elles sur des blocs de pierre de taille solidement établis. Ces blocs ou tasseaux élevés de centimètres au-dessus du plafond de la galerie sont placés parallèlement à son axe, à de distance les uns des autres, de manière que chaque bout de tuyaux de de longueur se trouve toujours soutenu sur deux appuis. (Plan. fig. 2, 3 et 4.) On conçoit qu’au moyen de ces précautions il n’y a à craindre aucun affaissement ou tassement vertical de ces conduites, et que si elles se rompaient, cela ne pourrait avoir lieu que par l’effet de leur dilatation, ou de leur condensation dans le sens de leur axe.

Les seules précautions qui restaient à prendre pour prévenir cet effet se réduisaient donc à faire en sorte que l’allongement et le raccourcissement de la conduite ne portassent aucune atteinte à l’assemblage et à la liaison des tuyaux partiels dont elle est composée.

Ces tuyaux sont assemblés les uns aux autres bout à bout au moyen de six boulons qui traversent les collets ou brides par lesquelles ces tuyaux sont terminés. Afin de rendre étanches toutes ces sutures on a placé entre les brides contiguës une rondelle en plomb, qui est elle-même garnie sur ses deux faces d’une double flanelle goudronnée. Chacun de ces