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elles, à peu près comme les nombres 28 et 11. Ainsi, par ce motif, l’emploi de la fonte est plus avantageux que celui du plomb ; à quoi il faut ajouter que le prix ordinaire du plomb étant à celui de la fonte de fer dans le rapport de à il est beaucoup plus économique d’employer ce dernier métal.

Aussi en fait-on depuis long-temps en Angleterre un emploi exclusif pour les conduites d’eau, et a t-on commencé depuis quelques années à Paris à remplacer par des tuyaux de fonte les anciens tuyaux de plomb dont les grosses conduites de cette ville étaient originairement formées.

Quoique cette substitution de la fonte de fer au plomb contribue à assurer le service de la distribution des eaux, elle ne fait pas disparaître toutes les chances de rupture des conduites, et il en reste un assez grand nombre pour qu’il importe de les atténuer.

Ce fut pour y parvenir que je proposai, en 1808 de poser sous des galeries voutées les conduites principales qui devaient servir à la distribution des eaux du canal de l’Ourcq dans les différents quartiers de Paris.

Ces galeries, ainsi que les procédés suivis pour la pose des grosses conduites qu’on y a renfermées sont l’objet d’une description spéciale qui a été publiée en 1812, et à laquelle nous renvoyons. Il nous suffira pour l’objet de ce mémoire d’indiquer l’emplacement et les dimensions de celle de ces galeries dans laquelle sont posées les conduites qui ont été soumises aux observations dont nous nous proposons de rendre compte.

Cette galerie que l’on distingue sous le nom de galerie Saint-Laurent, parce qu’elle passe sous les terrains où se