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(22) Supposons d’abord qu’on ait en sorte que les deux fluides n’en forment plus qu’un seul qui s’étend indéfiniment en tous sens. En vertu de la formule (1), nous aurons

(6)

équation qui ne sera plus restreinte aux très-grandes valeurs de et qui subsistera, au contraire, pour tous les points de ce fluide.

Si l’on appelle la vitesse du point suivant le prolongement de son rayon vecteur et la dilatation du fluide qui a lieu au même point, on aura, à un instant quelconque,

Par hypothèse, les fonctions et sont égales pour des valeurs de la variable égales et de signes contraire, et nulles quand la variable est ou Il s’ensuit qu’on a et ce qui rend nulle pour la valeur de déduite de l’équation (6) ; et cela doit être, en effet, à cause que le mouvement étant semblable en tous sens autour du point ce point ne peut se mouvoir


    les petits mouvements des corps élastiques, qui sont connues depuis la lecture de ce Mémoire ; et comme les formules précédentes satisfont aussi a l’état initial du système, il s’ensuit que, dans le cas où l’ébranlement primitif a été semblable en tous sens autour d’un point donné, elles résolvent complètement le problème qui, par sa nature, n’est susceptible que d’une seule solution.