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rapport provisoire cité plus haut, nous les considérions déjà comme les plus vraisemblables ; aussi, ne trouvera-t-on, entre cette table et celle que nous allons donner, que des différences presque insignifiantes, dans la partie de l’échelle qui leur est commune.

Au-dessus de atmosphères, nous ne connaissions qu’un seul nombre isolé que M. Perkins avait communiqué à M. Clément. D’après ce célèbre ingénieur, à la température de cent., la force de la vapeur serait de atmosphères, tandis que nous l’avons trouvée seulement de N’ayant aucun renseignement sur le mode d’observation, nous ne pouvons nous expliquer comment l’auteur a pu se tromper de atmosphères sur l’élasticité, ou de sur la température ; car la multiplicité et la progression régulière de nos résultats ne permettent pas de supposer que l’erreur soit de notre côté.

C’est depuis peu de temps seulement que nous avons découvert dans un ouvrage allemand[1] fort peu répandu en France : l’Annuaire de l’institution polytechnique de Vienne ; une série d’observations faites avec beaucoup de soin par Arzberger, professeur dans cet établissement.

C’est encore en déterminant l’effort nécessaire pour s’opposer au soulèvement d’une soupape à levier, que l’élasticité de la vapeur est mesurée. Quoique ce procédé soit toujours

  1. Jahrbücher des k. k. polytechnisches Institutes in Wien, t. 1, p. 144. 1819

    Polytechnisches Journal von Dingler, t. 12, p. 17.

    Bulletin des Sciences technologiques, t. 1, p. 123..