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D’après ces considérations, nous regardons comme plus exacts les nombres fournis par le thermomètre plongé dans l’eau pour toutes les observations faites au maximum de température.

Pour qu’on n’ait pas à craindre que la vapeur fût réellement à une température plus basse que l’eau, nous avons eu soin de constater d’ailleurs, comme nous l’avons déjà dit, que le manomètre indiquait une diminution de tension au même moment où le grand thermomètre commençait à rétrograder ; ce qui prouve que l’espace était saturé de vapeur pour la température marquée marquée par l’instrument.

Nous avons construit la courbe de ces observations, elle offre une régularité parfaite. En choisissant deux termes quelconques, même très-rapprochés, il n’est jamais arrivé qu’une observation intermédiaire tombât de l’autre côté de la corde qui réunissait les deux extrêmes.

On avait déjà entrepris de nombreuses recherches expérimentales sur le même sujet ; mais elles ne s’étendaient, pour la plupart, qu’à des pressions de ou atmosphères ; quelques-unes seulement allaient jusqu’à huit.

En examinant, avec attention, les procédés mis en usage, lorsqu’ils ont été décrits avec soin, on peut y reconnaître les causes probables des différences que présentent leurs résultats comparés aux nôtres.

Les déterminations seules de Southern et de Taylor offrent avec celles-ci une conformité d’autant plus frappante, qu’elles ont été fournies par un mode d’observation totalement différent. À l’époque où nous avons calculé la table insérée au