Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/447

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soit réellement la même. Il serait préférable d’employer des soupapes planes qui nécessiteraient, il est vrai, des soins assilus pour être en bon état, ou, mieux encore, un manomètre conique, lorsque les forces de compression ne dépasseraient pas ou atmosphères. Comme il nous aurait fallu beaucoup de temps pour adapter ce mécanisme à notre pompe, et que d’ailleurs la haute température à laquelle la chaudière devait être exposée, nous aurait encore laissés dans l’incertitude sur l’affaiblissement qui pouvait en résulter dans la cohésion des substances métalliques, nous avons préféré de la soumettre à une épreuve plus rassurante, en la plaçant dans les conditions mêmes de l’expérience, et sous l’influence d’une force expansive plus grande que celle qui devait faire le sujet de nos observations. C’est principalement pour cet essai, que nous imaginâmes la soupape que l’on voit représentée en fig. 1, pl. II, et dont la construction offre l’avantage, que l’on n’obtiendrait pas avec celles qui sont communément usitées, de donner une libre issue à la vapeur, aussitôt que son élasticité a dépassé le terme pour lequel les deux poids ont été calculés d’avance.

Les poids mobiles sur les deux bras de levier sont composés de plusieurs pièces susceptibles d’être réunies ou séparées ; ce qui permet de faire varier leur grandeur, selon la pression à laquelle on se propose d’atteindre, et le moindre soulèvement de la soupape les fait glisser, l’un vers le centre de mouvement et l’autre vers l’extrémité du bras opposé, de manière à laisser constamment ouvert l’orifice par où la vapeur peut s’échapper.

Le refroidissement occasionné par la perte de vapeur à