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avec le plan supérieur du repère immédiatement au-dessous, et l’autre bout portait une languette complémentaire que l’on poussait, jusqu’à ce qu’elle affleurât la surface supérieure du repère suivant, fig. I, pl. 1. On avait fait d’avance le relevé de toutes les distances comprises entre les viroles consécutives, en sorte qu’il ne restait, dans chaque observation, qu’à connaître le no du tube où la colonne de mercure se terminait, et à mesurer la différence de niveau du sommet de cette colonne avec le repère immédiatement au-dessous ; ce qui se faisait avec la même règle, qui s’adaptait également à toutes les stations, et qui était, pour cette raison, munie d’un voyant et d’un vernier.

Ces mesures, pour être faites exactement, exigeaient qu’on pût placer l’œil à la hauteur du sommet de la colonne en quelque point qu’il se trouvât. L’établissement primitif nécessitait aussi des manipulations assez délicates à la jonction de tous les tubes ; il existait pour cela des échafauds de en mètres, avec des échelles de communication, dans toute la hauteur de l’arbre de sapin. Enfin, on avait distribué six thermomètres dans toute l’étendue de la colonne, pour apprécier la densité du mercure, et afin que leurs indications fussent plus approchées, leurs réservoirs plongeaient dans des portions de tube des mêmes dimensions que ceux de la grande colonne et remplies de mercure.

Nous avons fait trois séries d’expériences sur la même masse d’air. Nous en rapporterons seulement les résultats tout calculés et ramenés à la même température.