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toriale trouve une limite naturelle dans la ligne d’arrêt de l’olivier ; la zone tempérée, dans la ligne d’arrêt du chêne commun ; la zone de transition glaciale, dans la ligne d’arrêt du pin sylvestre en Occident, et du mélèze en Orient. Quant à la zone glaciale, l’auteur la divise en deux bandes ; l’inférieure ou méridionale, la supérieure ou septentrionale : l’une et l’autre n’offrent aucun arbre ; la première nourrit encore beaucoup d’arbrisseaux ou arbustes, et finit où ils s’arrêtent ; la seconde ne nourrit guère que de petites herbes vivaces, et finit où commencent les neiges permanentes. Les espèces de la zone glaciale ne forment qu’une seule et même flore en Asie, en Europe et en Amérique.

L’auteur joint à ce Mémoire un tableau de la végétation des contrées les plus connues des quatre zones septentrionales, et il indique dans un appendice les lignes d’arrêt méridionales et septentrionales d’un grand nombre d’arbres.

M. de Mirbel a publié en même temps que ce travail la description de neuf espèces nouvelles d’arbres de la famille des amentacées. Nous ne connaissions jusqu’ici que trois espèces de hêtres : il a porté ce nombre à sept ; deux des quatre espèces qu’il publie croissent au Chili, et les deux autres au détroit de Magellan.

L’ouvrage de M. Adolphe Brongniart, fils de l’un de nos confrères, sur la fécondation des végétaux, qui a obtenu l’année dernière une distinction éminente, a été publié.

D’après les observations de l’auteur, le pollen forme d’abord une masse qui n’adhère point aux parois de la loge qui le renferme, et qui se divise bientôt en cellules conte-