avec cette eau de lessive, et que cette dernière, subissant d’abord sa fermentation, arrête le mouvement de la première.
Les cendres des marcs fournissent à-peu-près un pour cent de potasse.
On vient de voir par ce qui précède que la France peut fabriquer chez elle, à bas prix, tout le sucre dont elle a besoin pour sa consommation, mais il se présente ici trois ou quatre questions qu’il importe de soumettre à l’examen pour ne rien laisser à désirer sur une matière de cette importance.
1o Le sucre de la betterave est-il de la même nature que celui de la canne ?
2o Quels avantages l’agriculture retirerait-elle des sucreries de betterave ?
3o Est-il de l’intérêt de la France de fabriquer du sucre de betterave ?
4o Pourquoi la plupart des établissemens qui s’étaient formés ont-ils été abandonnés ?
Nous connaissons aujourd’hui trois espèces de sucre bien distinctes, toutes susceptibles de donner de l’alcohol par la