Page:Mémoires de Suzon soeur de D. B., 1778.djvu/168

Cette page n’a pas encore été corrigée
164
MÉMOIRES


ques ſur les épaules, & cul allongé autant qu’il étoit poſſible : l’autre également nue, étoit à peine appuyée à la renverſer ſur le ſiége d’un fauteuil, & ſe tenant les cuiſſes extrêmement écartées : le rouet étoit établi entre nous à égale diſtance. Une jeune perſonne qui étoit depuis peu avec nous, & qui n’avoit pas beſoin de ce ſecours pour ſatisfaire ſa paſſion à peine naiſſante, nous rendoit le ſervice de tenir la manivelle de la roue, & de la faire tourner. Lorſque par le frottement des godemichés, nous ſentions qu’ils touchoient les levres de notre con, nous nous élancions deſſus & les faiſions entrer très-avant. Nous répétions la même choſes autant de fois qu’il le falloit pour provoquer la décharge. Lorſque nous avions fini, les godemichés ſe démontoient, & le rouet ſervoit à dévider tout comme auparavant.

Tels ſont les mets auxquels je ſuis forcée d’être réduite à preſent. Combien je me ſe-