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VI

WILLIAMS BLUCKEL. — JE PRENDS LE NOM DE CORA PEARL. — PETITE FEMME : PETIT MARI. — VOYAGE À PARIS. — COMMENT ON S’Y PREND, QUAND ON VEUT RESTER


Je ne tardai pas à faire la connaissance d’un jeune homme, Williams Bluckel, propriétaire d’Albrect-Room. Bien élevé, sentimental de nature, il s’était pris pour moi d’une vive tendresse. Nous parlions français ensemble. Il avait une façon de dire : « Ma chère Cora ! » qui m’allait, parfois, au cœur. — Car j’avais pris le nom de Cora Pearl, sans aucune raison particulière, mais par pure fantaisie. Ce n’était pas que ce garçon m’inspirât