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DE CORA PEARL

cement à ce désir. Mais je ne crois pas devoir lui présenter la requête du comte, avant d’avoir obtenu votre très gracieux assentiment. Quant à la marquise, elle est si bonne, qu’avec elle l’affaire ne fera pas un pli.

— Comment donc ! cher monsieur Parrodin, fit sir Richard Selft. Tout à votre service et à celui du comte ! Vous savez bien que je ne danse plus avec la marquise, depuis une sauterie enfantine, dont j’ai pris l’initiative, il y a quelque temps.

— Merci mille fois, dit Parrodin.

Et sans perdre une minute, il alla trouver, dans un angle de la salle, madame Di Saltando, qui accepte de la meilleure grâce du monde le rôle enseignant, que sollicitait de sa complaisance le comte Wilold Dalstrowski.

La question était maintenant de trouver un vis-à-vis. Parrodin recourut à une ingénue des Folies-Comiques, qui tenait à danser par principes en vue d’un mariage avec un homme de robe, et avait momentanément pour cavalier le baronnet de Bresne, lequel