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MÉMOIRES

se loger ; ce n’est pas commode, et tu t’y ennuierais bien vite. Mes seules distractions sont les grands souvenirs et les monuments de cette ville quand j’en ai le temps. »

27 août 1872.

« Comment ! avec une si belle mer à traverser, tu as été malade ! Quant à moi, le bon baiser que tu m’as donné sur le bateau m’a porté bonheur, et je suis très bien arrivé à Ostende…

» Je vois avec peine tes embarras constants, tu trouves que je n’ai pas été assez aimable et généreux ! »

4 septembre 1872.

« Ta petite lettre m’a fait plaisir. Tu es en fêtes, courses, etc… Quant à moi, je vis comme un sauvage dans les montagnes. J’avoue que je pense souvent à tout ce que j’aime embrasser… Oui, tu sais que ta force est dans ma faiblesse vis-à-vis de toi. Écris-moi encore ce que tu deviens. »

Mars 1873.

« Le souvenir est charmant et m’a fait