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autres, elle eut l’obligeante bonté de me monter un concert, et même de s’occuper du placement des billets ; on voyait combien elle était heureuse à chaque pièce d’or qu’elle me remettait. Elle s’était donné bien du mal pour cela, car elle m’en avait placé pour 400 fr. — Mme Flammand-Langeval, cette cantatrice dont la méthode est si excellente, et qui a mis de même tant d’empressement à m’être utile. — Mme Collongues, cette pianiste distinguée, et qui accompagne avec tant de talent la partition. — Son frère, M. Alexis Collongues, l’un de nos premiers violonistes, qui m’a rendu tant de services. Je ne puis oublier non plus l’extrême bonté qu’a eue pour moi M. Henri Herz. Je les prie de recevoir l’hommage de ma vive et profonde reconnaissance, ainsi que tous ceux qui m’ont montré du dévouement et dont les noms seraient trop longs à citer dans cette biographie. — J’adresse aussi un profond souvenir de gratitude à M. le baron Taylor, qui a eu tant de bontés pour moi, et qui veut bien me les continuer, ainsi qu’à M. Edouard Monnais.


fin de la première partie.