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––––––Grâce à cette frime maline,
––––––Le plus fin même y serait pris.
MADAME JOBIN.
––––––Comme il est gris ! comme il est gris !
––––––Voyez cet air, voyez si mine,
––––––A nous approcher il s’obstine,
––––––Dans quel état, si c’est permis !

(Larose sort.)


Scène VII

Les Mêmes, moins LAROSE.
MADAME JOBIN, se rajustant.

Ah Dieu ! que ces soldats sont audacieux !

NICOLE, à part.

L’énigme ? Le beau blond ! c’est une ruse !

LANTERNICK, tantôt sur un pied, tantôt sur l’autre.

A brésent, qu’il n’est plis là… che sais plis goi faire !…

MADAME JOBIN, haut.

Monsieur le sergent… combien nous sommes reconnaissantes…

NICOLE, à part.

Comme elle le regarde !…. Ça prend, ça prend.

LANTERNICK, à part.

Pour une bremière fois… je crois qu’en foilà assez. (Haut.) Mestames… chai pien l’honnair… (Il veut se retirer.)

MADAME JOBIN.

Vous voulez nous quitter ?

NICOLE.

Déjà ?

LANTERNICK, s’arrêtant, à part.

Oh ! elle a dit : Téchà !… Le betit pijou !…