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(Changeant d’air.)
- Echos ! dites-lui que je l’aime.
NICOLE, à part.
- Eh ! mais ! que vois-je, c’est lui-même.
JOBIN.
- Un soldat ivre.
LAROSE.
- Ah ! sarpejeu !
- J’aurais besoin d’une lanterne ;
- Je tourne et ne puis, ventrebleu,
- Mettre la main sur ma caserne.
NICOLE, part.
- Monsieur Larose ! ah ! quel ennui !
- Dans quel état ! Oui, c’est bien lui !
ENSEMBLE.
NICOLE et MADAME JOBIN.
- Comme il est gris, comme il est gris !
- Voyez cet air, voyez sa mine,
- A nous approcher s’obstine,
- Dans quel état, si c’est permis !
LAROSE.
- En fait de route, c’est certain,
- La plus courte est la meilleure.
- Quelle heure est-il ?
MADAME JOBIN.
- Il est l’heure
- De passer votre chemin,
- Ivrogne !
LAROSE, s’escrimant contre un arbre.
- Au premier qui bouge
- Il doit arriver malheur !
NICOLE.
- Mais voyez comme il est rouge.
LAROSE, bas à Nicole.
- N’ dites rien ! c’est un’ couleur.