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Le Chevalier de Saint-Georges.

LE BARON. . Vous me la céderiez ?.. SAINT-GEOnCES. Avec le plus grand plaisir... I-E UAnoiv. Délicieux ! Mais coniiiieni faire ? saim’-gkouges. Rien de plusfadle... Tenez... ramassez cette petite de que mes ravisseurs ont laissé tomber... en courant commander les chevaux... Bien ! c’est cela... elle doit ouvrir la portière... LE BARON , ouvrant. Parfaitement !.. SAiNT-GEORCES , sautant à terre. Eu vous remerciant. LE BARON. II n’y a pas de quoi ! SAINT-GEORGES. Maintenant , prenez vite ma place. LE BARON. Avec transport ! Oh ! la Guimard !.. (S’arrêlaiu encore.) Ah ! mon Dieu... en me voyant, elle s’apercc^ra ce la dillOrence du blanc au noir. SAINT-GEORGES, le poussant toujours. Du tout... elle m’attend... dans un petit boudoir. .. obscur... au fond de son jardin ! LE BARON, montant. Oh ! faroudie Guimard ! je pourrai donc te dire... SA INT-GEORGES , rapidement. Vous lui direz tout ce que vous voudrez... mais baissez les stores... car on vient !.. Elle plus profond silence, pourqu’on ne se doute pas de la substitution ! Bon vojage !,. (a part, et se glissaiii (iu côlé clerriùe la charmille.) il était teuips ! (11 (iisparait un moment par la gauche.) SCÈNE XVL ■Les Mêmes, L’EXEL’PT, JULIEN ; puis, successivement, M. UE BOULOGNE, à droite, M""" DE PRESi.K, LA A :Or.LlÈIE, LANGEAC, CuASSi.LRS, à gauche ; PiyuEURS. (OiiCiilciiu .1 m, qui se i appiocl.e p..u à peu et quisonne l’iialali.) i,’kxi :mi’T, tout écliauffé. Vié viif» ’.. Ces eni agt’s sont allés chercher du renl’jrl... ci li, chasse qui revient... (Appelant.) Postillon ;.. posLillon !.. •00* JULIEN, eb dehors. Voilà !.. l’exempt, regardant les stores. Les siorcs sont baissés... Mon prisonnier a pris le parti de s’endormir... Tri’s bien ! M. UE BOULOG>E, paraissant à la fenêtre de l’auberge. A merveille !.. il est coUVé !.. J’ai recommaiulé de le tenir au secret... jusfîa’au nuiriage de mon lils !.. ((^ors et cntrce de chasseurs.) l’exempt. Allons, postillon, à cheval ! JULIEN, à qui l’on verse à boire, à droite. Rondement !.. Vous allez entendre le coup de fouet de satisfaction. FINAL. CHŒin DE CHASSEURS. Ain : SoDiie. eoiuie, bon pi’iuct.r. (l>c Dr !s r ES. ) < Sonne, sonne, bon chasseur ! Alil pour nous tous, quel jour de gloire ! Sonne, sonne, la victoire Lt proclame le vainqueur.

rsse l’aillent ili
côlù.)

LA MOKLIÈKE, travdsant le Déâtrp, et courant à Mme liv l’iesle cl aux chasseurs qui en ivi ni par la gauclie. Ce pauvre chevalier... ( Montrant la Toiture. ) Le voilà prisonnier I M"* DE PRESLE, à part et parlant. Ciel ! LA MOBLIÈRE. Pour la Bastille, il part... TOUS, Empêchons son départ... SAINT-GEORGES, derrière JP" dePresle, et masqué par le groupe des chasseurs, à mi-voix, Ne craignez rien... me voici !.. M"* DE PRESLE. Comment... mais qui donc ?.. SAl.NT-Gt ; ORGES. Un ami qui a pris ma place... Chut !.» REPRISE DU CnOEUR. Sonne, sonne, bon cliasseur, etc. l’exempt, sur le siège, au postillon. Partez !.. JULIEN, montant achevai, faisant claquer son fouet. Hu ! . j REPRISE DU CIIOEVR. | (La voiture traverse le tlieàUe au jjaloji.—La (oilc (oiubf.l i F !N DV PREMIER ACTE,