332 LE ROMAN
b. Accusatif de la déclinaison à accent mobile pour nomi- natif:
G, I, 85-7. P, 1193-5.
. . .Revent de pamisuns l'emfant. . . .Que il revint de pasmisons.
A mut grant paine en suspirant Un souspir jeté ki fu Ions ;
Ovre les uilz pitusement. Les eulz oevre piteusement.
Un autre exemple, avec le mot hrîcun, a été donné à l'ins- tant.
c. Accusatif pluriel pour nominatif :
L'exemple, avec nialtaJentis pour inaltalentif, a été donné ci-dessus.
Ce n'est pas seulement la rime, c'est la mesure qui permet parfois de constater les infractions du texte anglo-normand à la déclinaison, correcte dans le texte artésien. En voici deux exemples.
G, II, 85-8. P, 1869-72.
Kis veïst si plurer et plaindre Qui les oïst plourer et plaindre
Dire poûst qu'une n'oï graiudre Dire peùst aine n'oï graindre
Ploureïs ne dol ' de nul home, Ploureïç ne duel faire d'oume
Sulune ço que li livre asume. Que li sien font, ce est la soume.
G, II, 143-6. P, 1926-9.
Et ^ mandent tute la verur Et si li mandent la doleur De l'aventure doleruse vimique
Dunt maint hume et femme doluse. manque
viatique Tout si eom elle est avenue.
Très que la novele est seue ' Quant la nouvelle a entendue
��Il est clair que dans la plupart de ces cas, sinon dans tous, nous avons affaire, non à des négligences de copiste, mais à
��1 . Le ms. a Plourer ne dol ; M . Andresen eorrige dol en dolur ; mais P indique la bonne correction.
2. Ms. En; M. Andresen imprime £"// qui est inadmissible, et propose de corriger, d'après P, Et si li mandent la verur, mais cela paraît inutile.
3. Le fragment s'arrête là, eu sorte que le rapport exact des deux textes n'est pas visible.
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